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Éditorial

En ordre dispersé

Éditorial | publié le : 29.10.2013 | Guillaume Le Nagard

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En ordre dispersé

Crédit photo Guillaume Le Nagard

Le gouvernement veut, avant la fin de l’année, un accord entre partenaires sociaux sur la formation professionnelle. Il doit aboutir à une réforme qui ouvre davantage la formation professionnelle aux jeunes et aux chômeurs, et qui en simplifie l’organisation. Sur ce dernier point en tout cas, le Medef n’a pas déçu. La porte de la refonte du financement ayant été ouverte, il propose d’établir la contribution obligatoire des entreprises de plus de 10 salariés à 0,8 % de leur masse salariale, au lieu de 1,6 % au-delà de 20 salariés et de 1,05 % en deçà aujourd’hui.

Au passage, l’obligation de financement portant sur le plan de formation (le fameux 0,9 % versé aux Opca) passe à la trappe, au motif que « le système de mutualisation actuel ne marche pas », selon la fédération patronale, qui envisage plutôt des accords de branche pour lever des fonds et les mutualiser sur un périmètre sectoriel.

La CGPME et l’UPA, qui représentent de plus petites entreprises, bénéficiaires de la logique de mutualisation, n’apprécient pas. L’UPA rappelle des « principes fondamentaux », dont le renforcement de la mutualisation, et la CGPME a décidé d’envoyer son texte directement aux syndicats de salariés. Lesquels se disent vigilants quant à un risque de diminution de facto de la contribution des entreprises. Le prochain round, le 5 novembre, pourrait être animé.

Auteur

  • Guillaume Le Nagard