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« Donner aux salariés les moyens d’être acteurs de l’entreprise »

Actualités | L’INTERVIEW | publié le : 12.11.2013 | HÉLÈNE TRUFFAUT

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« Donner aux salariés les moyens d’être acteurs de l’entreprise »

Crédit photo HÉLÈNE TRUFFAUT

E & C : Vous avez présidé, cette année, le jury du Prix de l’entreprise collaborative, coorganisé par Cegos et Entreprise & Carrières. Quelle est votre conception de l’entreprise collaborative ?

Z. M. : L’aspect technologique est le moins important. Quand le monde est en pleine crise économique, ce qui fait la différence entre deux organisations, c’est la nature de la relation humaine qu’elles vont entretenir avec leurs clients. Celle-ci trouve son ancrage dans le sentiment d’appartenance à l’entreprise des collaborateurs, qui vont partager les mêmes valeurs et savent qu’ils ont, à leur niveau – même modeste –, un rôle à jouer. Cela nécessite un management qui suscite l’engagement. L’entreprise collaborative donne les moyens à ses salariés d’être acteurs d’un tout. En veillant à éviter une fracture sociale et à bien encadrer l’utilisation des outils mis à leur disposition.

E & C : Que retenez-vous du cru 2013 ?

Z. M. : Les projets Web 2.0 raccourcissent le temps et l’espace. Des entreprises s’efforcent de rattraper le retard qu’elles ont pris sur les usages technologiques de la sphère privée. Par ailleurs, les outils collaboratifs se démocratisent et sont parfois directement corrélés au business. On voit également des collaborateurs qui s’impliquent dans la mise au point et l’adoption de ces outils par les équipes. Cette édition laisse enfin entrevoir la promesse d’une entreprise à l’écoute de ses salariés, donc responsable, même si libérer l’expression n’est pas suffisant en soi.

E & C : Quelle doit être la place de la fonction RH dans les projets collaboratifs ?

Z. M. : Ce sont des projets qui transforment la manière de travailler, de communiquer, de motiver les collaborateurs. Parce que la fonction RH est transversale, son leadership, au même titre que celui de la direction générale, est légitime. La direction métier, elle, va développer un usage vertical ; la DSI va évaluer les problématiques techniques, fonctionnelles et de sécurité ; la “dircom” a, pour sa part, la responsabilité d’une communication « certifiée conforme ». Chacun de ces acteurs a un regard pertinent sur son périmètre, mais l’avantage de la DRH est d’être en mesure de tous les fédérer.

La remise des Prix de l’entreprise collaborative aura lieu le 25 novembre à Paris. Contact : cbonjour@cegos.fr

Auteur

  • HÉLÈNE TRUFFAUT