Un décret contesté et un accord signé. Alors que plusieurs syndicats ont saisi le Conseil d’État pour faire annuler le décret publié fin 2013 qui permet aux enseignes de bricolage d’ouvrir le dimanche jusqu’en juillet 2015, d’autres (CFTC, CFE-CGC et CFDT) ont signé, le 21 janvier, l’accord sur les compensations au travail dominical.

Sauf pour les salariés (notamment étudiants) recrutés pour travailler spécifiquement les fins de semaine, l’accord de branche pose le principe du volontariat, accompagné d’un droit à la réversibilité. Il prévoit une majoration de salaire de 100 % et des repos compensateurs. « La branche a également pris l’engagement ferme de garantir l’accès à la formation, sur leur temps de travail, des salariés qui travaillent le week-end. Ils seront aussi prioritaires si des emplois en semaine se libèrent », ajoute Myriam Boudouma, secrétaire fédérale CFDT. Pour elle, l’accord, à durée indéterminée, permet d’améliorer et d’harmoniser les droits des travailleurs du dimanche, dans les petites comme dans les grandes entreprises. Une clause prévoit en outre que les enseignes ne retiennent dans les appels d’offres que les prestataires qui prévoient des compensations au travail dominical.