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UN ACCORD DE PRÉVENTION DES RPS À LA MAIF

Actualités | publié le : 28.01.2014 | MARIETTE KAMMERER

L’accord RPS mobilise tous les acteurs de l’entreprise et prévoit un protocole de gestion des conflits.

Le 16 janvier, la Maif a signé un accord sur la qualité des conditions de vie au travail et la prévention des risques psychosociaux avec cinq de ses six organisations syndicales (CAT, CFDT, CFE-CGC, CGT et Unsa).

« La négociation a été engagée en 2012 dans un contexte de réorganisation complète du réseau Maif, d’importantes mobilités de salariés, avec la création de plateaux téléphoniques et un changement de culture d’entreprise, rappelle Frédéric Raison, délégué Unsa. Autant de facteurs propices au développement des RPS. »

L’accord définit les concepts liés aux RPS et précise le rôle des différents acteurs de l’entreprise dans la prévention. La direction a associé les managers, chefs de projet, RRH et CHSCT à la réflexion : « Nous avons défini ensemble un protocole pour signaler et traiter les situations sensibles, avec un niveau de règlement local, puis national, en lien avec la DRH », explique Olivier Ruthardt, le DRH.

Suivi de l’accord

Le protocole détaille l’ensemble des interlocuteurs pouvant être saisis par le salarié à chaque niveau – supérieur hiérarchique, médecin du travail, médiateur, psychologue, DP, CHSCT, etc. La commission de prévention des RPS, composée de représentants du personnel et chargée du suivi de l’accord, peut également être consultée. Un protocole similaire concerne la reprise d’activité après une longue absence.

Par ailleurs, le texte prévoit que tout projet important pouvant avoir des conséquences sur les conditions de travail conduira à envisager, dès sa conception, un plan de prévention des RPS et des mesures d’accompagnement, qui seront soumises au CHSCT.

Enfin, les managers devront organiser régulièrement « des temps d’échanges et de dialogue favorisant l’expression des salariés », et seront formés en vue de « renforcer leur rôle d’écoute, de soutien social et de régulation des tensions ». Les dispositifs d’écoute et de soutien psychologique aux salariés seront maintenus.

Une série d’indicateurs – RH, relations sociales, santé au travail – seront suivis par la commission, et une enquête de perception des salariés organisée avant la négociation du prochain accord.

Auteur

  • MARIETTE KAMMERER