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LA SEMAINE

E-learning : Les plates-formes LMS se généralisent

LA SEMAINE | publié le : 20.01.2015 | L. G.

80 % des entreprises françaises possèdent au moins une plate-forme de gestion des apprentissages et des contenus de formation (Learning management system ou LMS), annonce le deuxième baromètre réalisé par Féfaur (cabinet d’études et de conseil en e-learning) et Cornerstone (prestataire d’e-learning) à l’automne dernier auprès de 200 entreprises françaises. Ce fort taux d’équipement s’explique par la présence dans le panel de plus de 50 % d’entreprises françaises employant plus de 10 000 salariés dans le monde.

Le taux d’entreprises ayant plusieurs plates-formes est significatif : il passe de 22 % en moyenne à 38 % dans les entreprises dont l’effectif dépasse 10 000 salariés. Cela dit, précise Michel Diaz, directeur de Féfaur, « la préférence est donnée à une seule plateforme. C’est une tendance accrue depuis 2012, principalement due à la montée en puissance et au poids que les PME prennent progressivement parmi les entreprises équipées d’un LMS ».

En termes d’usage, la moitié (47 %) des entreprises ayant un LMS déclarent que plus de 50 % de leurs salariés français ont été connectés (au moins une fois, peut-on penser) au LMS. Mais ce taux tombe à 30 % si on considère l’ensemble des effectifs monde. D’ici à deux ans, 62 % des entreprises interrogées espèrent que plus de 50 % de leurs salariés français seront connectés, et 43 % souhaitent de même pour au moins 50 % de l’ensemble de leurs effectifs monde.

Performance.

Mais à quels objectifs cherchent à répondre ces LMS ? Très prosaïquement, pour les entreprises, la formation distribuée via ces plates-formes sert d’abord de support à la performance opérationnelle (69 %) et d’alignement des compétences sur les marchés et métiers (67 %). Viennent nettement derrière les ambitions de GPEC (46 %), de mise en conformité et certification (39 %) et de partage des valeurs de l’entreprise (38 %).

Quant à la fidélisation des talents (29 %) et plus encore au développement personnel (4 %), ce sont rarement des enjeux de formation pour ces entreprises. « Ce n’est pas une priorité en situation de crise », reconnaît Michel Diaz.

Auteur

  • L. G.