En deçà de 1,5 % de croissance, il est utopique de prétendre résoudre le problème du chômage en France. Mais la croissance est source d’une dégradation alarmante de l’environnement. Pour les auteurs, membres du collectif Roosevelt, fondé en 2012 pour proposer une analyse et des solutions alternatives à la crise, la croissance ne saurait être la solution à tous nos problèmes sociaux.
Elle constitue la mauvaise réponse à un problème mal posé. Les crises exigent un retour responsable sur les fondements de notre organisation économique et sociale et sur la logique du partage.