L’expérimentation “Déclic pour l’action” est un dispositif d’insertion parmi les 60 mesures établies à l’issue du Comité interministériel à l’égalité et à la citoyenneté (CIEC) du 6 mars dernier. Il est signé pour trois ans, et bénéficiera d’un financement de 10 millions d’euros par an. Il vise à accueillir chaque année 2 000 jeunes de 18 à 25 ans – dont un tiers au moins devra être issu de quartiers prioritaires – dans les centres de l’Afpa, afin de les sensibiliser à la découverte des métiers et des entreprises, et aussi d’héberger ceux en attente d’un logement ou de relogement tout en leur offrant un appui social et un accès à la citoyenneté. Au 31 décembre 2015, la première cohorte de 2 000 jeunes devrait avoir trouvé sa place dans le dispositif.

Quarante sont retenus à ce jour, mais le nombre peut augmenter selon les besoins. Parallèlement, les structures d’accompagnement de la jeunesse – écoles de la deuxième chance, missions locales, établissement public d’insertion de la Défense –, sont mobilisées pour informer les jeunes qu’elles accompagnent déjà au travers de leurs programmes – garantie jeunes, Civis, etc. – de l’existence de “Déclic pour l’action” et pour communiquer à la DGEFP les dossiers des intéressés. Il n’y a pas de sélection, c’est une offre de services de l’Afpa à ses partenaires de l’insertion pour enrichir la prestation. Chaque centre Afpa participant à l’opération devrait recevoir 50 jeunes.

Oui, car au-delà de l’offre de logement provisoire, “Déclic pour l’action” a surtout pour objectif de faire participer ces jeunes à des ateliers destinés à leur faire découvrir les métiers de demain et de leur permettre d’apprendre les bases des gestes professionnels grâce à la mise à disposition de nos plateaux techniques. Nous informerons les branches de ce programme, et, via tous nos réseaux locaux, nous tenterons de sensibiliser les entreprises pour qu’elles viennent expliquer leurs métiers. Et, si des salariés sont intéressés par le fait de venir témoigner de leur activité professionnelle devant ces jeunes, nous les accueillerons volontiers. Début 2016, une enquête menée auprès des bénéficiaires devrait permettre une première analyse de l’efficacité du dispositif.