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LA SEMAINE

Égalité des chances : La crainte d’être discriminé Progresse

LA SEMAINE | publié le : 13.10.2015 | E. F.

Davantage de salariés redoutent d’être discriminés. Les hommes et les femmes le craignent en proportion identique, mais pour des raisons différentes, selon un baromètre commandé par le Medef.

La crainte d’une discrimination professionnelle a progressé par rapport à l’année dernière, selon le quatrième baromètre* de la perception de l’égalité réalisé pour le Medef et rendu public le 7 octobre. Ainsi, 56 % des salariés du privé pensent être un jour discriminés sur leur lieu de travail (51 % en 2014). Ils sont également plus nombreux (37 % contre 30 % en 2014) à déclarer appartenir à une minorité, en raison de leur âge (14 %), de leur handicap ou de leur état de santé (6 %) ou de leur parcours atypique (6 %).

Vigilance.

Pour le Medef, cette évolution tient d’abord à ce que « les salariés français ont développé une vraie vigilance en la matière » : mieux formés à la lutte contre les discriminations, ils sont en outre « immergés au cœur d’une actualité très riche » : attentats du mois de janvier, abrogation du CV anonyme, réflexions sur l’action collective… Les pratiques des entreprises ne seraient pas en cause, puisque, sur la même période, l’indice du climat d’égalité progresse légèrement (4,2 sur une échelle de 10 ; + 0,1 point) ; cet indice synthétique prend en compte les facilités de carrière dans les entreprises, l’importance qu’elles accordent à l’égalité et l’existence d’un service dédié.

La crainte d’être discriminé est désormais partagée de manière identique par les hommes (55 %, contre 45 % en 2014) et par les femmes (57 %). Pour les premiers en raison de leur âge, pour les secondes du fait de leurs contraintes familiales et de la grossesse.

D’une manière générale, l’âge arrive en tête des causes de discrimination invoquées (36 %), devant le sexe (18 %), l’apparence physique (16 %) et l’état de santé (15 %). Les convictions religieuses sont rarement invoquées (7 %).

* Sondage réalisé par TNS Sofres du 22 juin au 1er juillet auprès de 1 000 personnes représentatives de la population française salariée du secteur privé.

Auteur

  • E. F.