Au troisième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) français a poursuivi sa croissance, progressant de 0,5 %, après 0,6 % au second trimestre, selon les chiffres de l’Insee communiqués le 31 octobre dernier. De juillet à septembre, la croissance a été tirée par la consommation des ménages, qui a légèrement accéléré, progressant de 0,5 %, après une hausse de 0,3 % au second trimestre. L’investissement est demeuré relativement soutenu, en hausse de 0,8 %, après une hausse de 1 %, d’avril à juin. Au total, lors du trimestre écoulé, la demande intérieure finale (hors stocks) a donc augmenté, contribuant à la croissance française de + 0,6 point. Mais dans le même temps, la croissance a pâti de la balance commerciale, contribuant négativement à hauteur de 0,6 point, après une contribution positive de 0,6 point au second trimestre, a indiqué l’Insee. De juillet à septembre, les importations ont fortement accéléré, progressant de 2,5 %, après une hausse de 0,2 % au second trimestre. Tandis que les exportations ont nettement ralenti, ne progressant plus que de 0,7 %, après + 2,3 % au second trimestre. À l’inverse, la contribution des variations de stocks a été positive (de + 0,5 point, après – 0,5 point au second trimestre). Sur un an, par rapport au troisième trimestre 2016, la croissance française a été de 2,2 %. Un rythme qui n’avait plus été constaté depuis 2011. Il conforte l’hypothèse du gouvernement, qui mise cette année sur une croissance du PIB de 1,8 %. L’embellie de la conjoncture est mondiale. Et l’Europe en profite elle aussi. Mi-octobre, le FMI a revu à la hausse sa prévision de croissance pour la zone euro. Tablant désormais cette année sur une croissance de 2,1 % au sein de la zone monétaire.