Société spécialisée dans la propulsion tactique pour missiles (450 personnes sur trois sites industriels).
Plus que le diplôme, nous sommes attentifs au savoir-être des candidats, à leur capacité d’adaptation, à leur sens de la rigueur, de la communication et du travail en équipe. Nous sommes présents sur plusieurs sites. Parvenir à travailler en mode transversal est primordial chez nous.
Nous avons souvent du mal à attirer des compétences en mécanique comme des tourneurs ou des opérateurs de production pyrotechniques. Il n’existe aucune formation spécifique pour ce métier. Je pense que ce déficit s’explique par l’orientation scolaire des jeunes, poussés vers les bacs généraux plutôt que vers les filières professionnelles, dans le but d’amener 80 % d’une classe d’âge au niveau du bac.
Elles sont importantes depuis 2016. En deux ans, nous avons renouvelé plus de 25 % de l’effectif de notre site de Saint-Médard-en-Jalles, en Gironde. Nous avons recruté beaucoup d’ingénieurs en bureau d’études, d’ingénieurs calcul, modélisation et simulation, d’ingénieurs matériaux. Nos besoins sont aussi très forts dans la supply chain. Notre chaîne de production est complexe et requiert des coordinateurs et des pilotes de flux. Fin 2017, nous aurons embauché plus d’une cinquantaine de personnes pour l’ensemble du groupe. Nous devrions poursuivre cette cadence en 2018.
Notre chiffre d’affaires devrait augmenter de plus de 30 % à partir de 2018. C’est assez exceptionnel. Le contexte international de la défense évolue, le marché est porteur, les conflits – malheureusement – dopent notre activité.