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Parité : BNP Paribas Personal Finance part en campagne

L’actualité | publié le : 12.02.2018 |

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Parité : BNP Paribas Personal Finance part en campagne

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BNP Paribas Personal Finance organise une vaste campagne pour lutter contre les stéréotypes de sexes, terreau des discriminations.

Le plan d’action élaboré par BNP Paribas Personal Finance a pour objectifs de prendre la parole, d’informer et de sensibiliser sur les différentes formes de sexisme, de communiquer sur les résultats des études et de libérer la parole sur le sujet encore tabou des discriminations. Concrètement, un film intitulé « Sexisme : on ferme les yeux ou on les ouvre ? » a été produit et diffusé sur les réseaux sociaux. Ce film est l’aboutissement d’un plan d’action de 18 mois débuté en septembre 2016 avec la participation de l’entreprise à l’enquête lancée par le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle (CSEP). Ce plan intégrait : la présentation, en mars 2017, des résultats de l’enquête aux collaborateurs, l’organisation d’une table ronde avec des experts en juin 2017, le lancement en octobre de la saga en dix films de sensibilisation en interne et, pour terminer, le lancement en janvier de la campagne en externe. Ce plan d’action va se poursuivre avec un produit de e-learning.

Frédéric Thoral, DRH de BNP Paribas Personal Finance explique : « Devant ce constat que le sexisme demeure, nous voulons libérer la parole, car c’est avant tout en parlant de ce sujet que nous réussirons à avancer et à faire changer les mentalités. »

Étude BVA : des comportements persistants… et pas les meilleurs !

Les questions de l’étude portaient notamment sur des phrases stéréotypées et des attitudes et comportements sexistes fréquents. Les résultats corroborent ceux de la moyenne des huit entreprises participantes. Voici les principaux chiffres et enseignements tirés de cette étude et concernant BNP Paribas Personal Finance.

Femmes et hommes mettent l’accent sur la sensibilisation et la sanction des agissements sexistes.

L’étude révèle une certaine invisibilité du sexisme chez les hommes et notamment sa dimension la plus insidieuse. En clair, les attitudes, paroles sexistes les plus visibles et les plus communément reconnues (blagues, moqueries, etc.) ont un impact moins important sur la carrière des femmes. A contrario, les comportements sexistes moins visibles (impression de ne pas être écoutées, marginalisation lors de réunions, etc.) donc plus insidieux, constituent un frein plus lourd sur la carrière des femmes.

La confrontation directe au sexisme se révèle sensiblement inférieure à la moyenne des femmes, soit -15 points : au sein de l’entreprise, 32 % des femmes contre 25 % d’hommes déclarent avoir été confrontés au sexisme en tant que témoins ou cibles, contre respectivement en moyenne 47 % et 25 %. Pour les femmes cadres, le pourcentage est plus élevé (50 %), preuve que celles prenant des responsabilités rencontrent plus de difficultés.

Autant de femmes que d’hommes (31 % contre 29 %) ont déjà été confrontées à des situations de marginalisation lors de temps collectifs.

76 % des femmes interrogées déclarent être régulièrement confrontées à des attitudes ou des décisions sexistes dans l’exercice de leur travail, contre 49 % pour les hommes.

En moyenne, 40 % des femmes ont déclaré ne pas avoir dénoncé ces comportements sexistes parce que cela ne servait à rien. Elles sont presque autant (37 %) à ne pas l’avoir fait par peur des conséquences négatives ou contraires à leur intérêt.

L’étude réalisée par l’Institut BVA via Internet du 24 septembre au 5 octobre 2016 a mesuré les attitudes et comportements sexistes au sein des huit entreprises impliquées dans la démarche, soit au total : 10 068 salariés non cadres et 13 627 salariés cadres. L’échantillon BNP Paribas Personal Finance était de 338 collaborateurs non cadres et 600 cadres (629 femmes et 309 hommes), soit au total 938 collaborateurs.