L’entreprise canadienne, qui fait du marketing dans le domaine de la santé, a choisi de remplacer les services RH par deux « concierges ». Les salariés plébiscitent.

C’est parce qu’il souhaitait « créer une culture d’ouverture, dans laquelle chaque salarié se sentirait à l’aise de se tourner directement vers son manager ou l’équipe de direction en cas de questions, de problèmes, de conflits à résoudre ou autres », que Leerom Segal, le PDG de la société de marketing Klick, spécialisée dans le secteur de la santé et basée à Toronto, au Canada, a tout simplement choisi de se passer de département RH… A la place, deux salariés, bénéficiant d’une expérience de relation clients, ont été désignés pour jouer le rôle de « concierge » auprès des autres salariés, 700 au total. Leurs tâches ? Elles vont de l’achat d’un cadeau d’anniversaire pour un employé à la prise de rendez-vous pour du mentoring visant au développement de carrière. Et lorsqu’il s’agit de résoudre des conflits entre membres de la même équipe ou concernant un individu ou une équipe et un manager, le PDG de la société s’attend à ce que les parties prenantes règlent elles-mêmes ces difficultés. Une façon de responsabiliser tous les collaborateurs.

Cité par le Wall Street Journal, un ancien de l’équipe avoue s’être senti un peu seul, sans point de contact confidentiel dans un département RH ni spécialistes pour le guider dans certains cas épineux. Quoi qu’il en soit, les collaborateurs en redemandent ! En recommandant leur employeur, ils ont permis à Klick de recevoir en mars dernier, pour la deuxième année consécutive, le prix de la meilleure grande entreprise privée pour laquelle travailler en Amérique du Nord.