Les travailleurs de plateformes numériques comme Uber ou Deliveroo, vont enfin pouvoir bénéficier d’une meilleure protection sociale et se former tout au long de leur vie. Si plus d’un million de Français (dont 200 000 sont auto-entrepreneurs) sont concernés par ces mesures, elles toucheront, néanmoins, à peine plus d’un tiers des indépendants, dont le nombre atteint aujourd’hui 2,8 millions en France. À l’heure où l’on parle d’une France « start-up nation », le temps semble pourtant venu d’engager une réflexion globale sur les droits et la protection de cette nouvelle main-d’œuvre, à laquelle 73 % des entreprises* ont recours aujourd’hui pour satisfaire leur besoin de flexibilité et être plus agiles face à un environnement économique mouvementé. Une communauté de free-lances et d’entrepreneurs, que ces dernières devront aussi, à l’avenir, inclure dans leur gestion des talents, si elles veulent rester concurrentielles.
* Étude SD Worx, 31 mai 2018