H. de R. : Nous avons, d'un côté, plus de 4 entreprises sur 5 qui annoncent des difficultés dans leur recrutement et 40 % qui se disent prêtes à favoriser, chez elles, l'insertion de RMistes ou de jeunes sans qualification. De l'autre, nous totalisons dans le département 4 268 foyers bénéficiaires du RMI et seulement 32 % de RMistes signataires d'un contrat d'insertion. Cette double réalité nous conduits à réfléchir à des dispositifs qui permettent une identification immédiate de l'offre et de la demande sur le marché de l'emploi.
H. de R. : Il y a, tout d'abord, le "Passeport pour l'emploi", distribué dans les prochains jours. Un document dans lequel seront consignés le niveau de formation et le parcours du titulaire ainsi que différents éléments qualitatifs pour permettre une évaluation précise de ses atouts, de ses acquis et de ses lacunes. Ensuite, nous lançons " Insertion par l'entreprise", qui s'appuie sur l'exploitation d'une banque de données exhaustive départementale, déjà en place, recensant en temps réel les besoins en termes d'emploi. Enfin, nous allons favoriser la création de "Groupements d'employeurs pour l'insertion" destinés aux entreprises issues d'un même secteur ou d'un même bassin d'emploi.
H. de R. : Ce sont nos huit agents d'insertion territoriale, qui seront bientôt douze. Ils ont pour mission de distribuer les passeports, de visiter les entreprises pour saisir immédiatement leurs offres sur la base de données et de leur présenter des candidatures. Ils géreront aussi la mise à disposition de véhicules électriques prêtés aux demandeurs d'emploi pour se rendre à un rendez-vous professionnel.