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La sécurité, priorité des Franciliens !

SANS | publié le : 26.03.2002 |

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La sécurité, priorité des Franciliens !

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A huit mois des élections prud'homales, l'Urif-CGT vient de rendre publics les résultats de son enquête portant sur les attentes des Franciliens et sur la manière dont ces derniers perçoivent les syndicats.

L'emploi, la précarité au travail, le stress au bureau et les rémunérations ne sont plus au coeur des préoccupations des Franciliens, qui placent en tête de leurs priorités la sécurité. C'est ce qui ressort d'un sondage réalisé, en janvier dernier, par le CSA pour le compte de l'Union régionale CGT d'Ile-de-France (Urif-CGT). Par rapport à la précédente étude, en 1999, l'appréciation de la situation sur les questions touchant au travail apparaît plus satisfaisante, constate l'Urif-CGT ; 64 % (+ 8 points) des Franciliens sont, en effet, satisfaits de l'intérêt et de la finalité de leur emploi. L'impact de la RTT est également de plus en plus perceptible. Les conditions de travail et la qualité de vie au bureau recueillent ainsi 60 % des suffrages (+ 7 points).

Mécontentement

Parmi les motifs d'insatisfaction, 53 % des habitants de l'Ile-de-France estiment que leur travail n'est pas suffisamment reconnu. Ils sont également mécontents de leurs salaires (56 %). Par ailleurs, aux yeux des sondés, des avancées sociales apparaissent plus réalisables qu'en 1999. Elles concernent, notamment, les problématiques liées à la formation professionnelle (83 %), à l'égalité hommesfemmes au travail (72 %). En revanche, 54 % des Franciliens ne se font aucune illusion sur une éventuelle revalorisation des salaires.

Autre enseignement : le manque de confiance dans les syndicats s'est sévèrement aggravé, passant de 48 % d'insatisfaits en 1999 à 58 %. Pour autant, prévient la CGT, chaque syndicat, pris à part, enregistre une progression de confiance. Ainsi, « l'image de la CGT s'améliore, passant, en confiance, de 34 % à 42 % ». Pour regagner du terrain, la CGT doit, toutefois, encore fournir des efforts et, notamment, se couper de toute influence politique (38 %), être plus à l'écoute des travailleurs (37 %), être plus réaliste dans les négociations (36 %).