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Redémarrage limité pour le pôle chimique toulousain

SANS | publié le : 09.07.2002 |

En annonçant la reprise partielle des activités du pôle chimique toulousain hors phosgène (chlore et ammoniac), le Premier ministre a tranché, après plusieurs mois d'incertitude.

Les plus petites entreprises, Raisio et Isochem, spécialisées dans la fabrication de l'AKD (hydrofugeant du papier) et de médicaments, devraient être opérationnelles rapidement. De son côté, le groupe SNPE et sa filiale Tolochimie (618 salariés) doivent attendre l'avis du conseil départemental d'hygiène, le 11 juillet prochain, pour redémarrer.

L'inquiétude demeure

Localement, la décision ne satisfait personne. Les associations de riverains souhaitent la fermeture ou le déménagement du site hors agglomération. Côté syndicats, l'inquiétude demeure. Les activités liées au phosgène représentaient 70 % de la production avant l'accident du 21 septembre. Ce choix pourrait être déterminant pour l'avenir économique du site. L'inquiétude est légitime. La disparition du phosgène pourrait se traduire par la suppression de 400 emplois. L'autorisation de réouverture reste, par ailleurs, soumise à de strictes conditions de sécurité. Le groupe SNPE bénéficie de six mois de délai pour réaliser 10 millions d'euros d'investissements pour la sécurisation du site.

Plan d'accompagnement économique

L'annonce de reprise est assortie d'un plan d'accompagnement économique qualifié "d'exemplaire". Un observatoire sera rapidement mis en place pour assurer le suivi des entreprises touchées. Une enveloppe de 4,5 millions d'euros a été débloquée pour l'aide aux entreprises, assortie de 2,28 millions d'euros dans le cadre du Fisac (1) pour soutenir l'artisanat et le commerce local. Enfin, un plan d'action de reconversion économique sera également étudié lors du prochain CIADT.

(1) Fonds d'intervention et de sauvegarde de l'artisanat et du commerce.

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