Après l'ère des start-up, voici celle des cyberentrepreneurs ou Soho (Small office-home office), ces petites entreprises sises à domicile, dont l'activité s'appuie sur les NTIC. Afin de mieux cerner cette forme émergente d'organisation du travail, le site cyberworkers.com et l'institut de sondage Taylor Nelson Sofres viennent d'interroger 375 personnes qui ont opté pour ce mode de vie professionnelle.

Premier enseignement : le cyberentrepreneur est un homme (85 %), âgé de 35 à 44 ans (44 %), de formation ingénieur (18,1 %), travaillant en SARL (39,5 %), dans une structure de 2 à 5 personnes (44 %). Si la majorité d'entre eux travaillent à la périphérie des grandes villes (22,9 %), 21,9 % exercent en zone rurale. Attirés par l'innovation (42,6 %), les cybertravailleurs proposent essentiellement de la vente de contenus, de la consultation et du conseil en ligne, et ce, dans un rayonnement international (37,6 %). Avec un revenu mensuel compris entre 1 501 et 3 000 euros (35,4 %), ils déclarent travailler plus de 49 heures par semaine (51 %).

Quant à leurs revendications, elles portent, en priorité, sur l'octroi d'aides financières (99,7 %). Seul regret : l'enquête ne précise pas ce que pèse cette population dans l'Hexagone. Aux Etats-Unis, les Soho représenteraient près de 23 millions de personnes.