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Postes supprimés chez Orangina-Schweppes

SANS | publié le : 15.10.2002 |

Un nouveau plan de restructuration chez Orangina-Schweppes prévoit la suppression d'une centaine de postes. Les premiers licenciements sont attendus en janvier.

Les salariés d'Orangina-Schweppes sont confrontés à un difficile arbitrage. Depuis le 4 octobre, l'entreprise est touchée par un nouveau plan de restructuration, après celui de l'usine de Fergersheim (Alsace), dont la fermeture entraînera la suppression de 48 emplois en janvier (lire l'encadré). Qualifié de « bon » par le syndicat autonome d'Orangina et par FO, ce plan de sauvegarde de l'emploi, qui fait suite au rachat d'Orangina-Pampryl par Cadbury Schweppes, fin 2001, prévoit la suppression d'une centaine de postes : 33 sur les deux sièges (Levallois (92) et Aix-les-Milles (13)) et près de 70 dans le réseau commercial.

Avis défavorable

Malgré des CDD non renouvelés et des reclassements en interne, des licenciements ne peuvent être exclus. Ils pourraient intervenir début janvier, indique-t-on au CCE, qui a émis un avis défavora- ble sur le plan social. Leur nombre, impossible à prévoir pour le moment, selon la déléguée FO, dépendra du choix des salariés d'être mutés ou de partir. Ces derniers devront arbitrer entre, d'un côté, une indemnité de licenciement et des services et, de l'autre, les propositions du plan de sauvegarde de l'emploi en matière de mobilité géographique.

Cellule de reclassement

La prime est assez incitative (1,2 mois de salaire par année d'ancienneté, plafonnée à 24 mois). En outre, une cellule de reclassement (Right Garon Bonvalot) agira, sur une durée de neuf mois pour les plus de 50 ans, et de six mois pour les autres. Les salariés pourront également bénéficier d'une formation à hauteur de 3 000 euros pour les moins de 50 ans et de 5 000 euros pour les plus de 50 ans.

Ceux qui auront décidé d'être mutés auront droit, notamment, à une indemnité de déménagement de 8 000 euros - 4 000 euros pour les commerciaux amenés à déménager de province à province -, à une prime de 1 500 euros pour le conjoint, s'il est en recherche d'emploi, ainsi qu'à la prise en charge du permis de conduire, à un prêt à taux zéro pour l'achat d'un véhicule et une aide à la relocation.

Fergersheim bientôt repris

Les salariés de Fergersheim devraient connaître, dans les semaines à venir, l'identité du repreneur du site, dont le CCE indique qu'il ne viendra pas du secteur de la boisson. Il devrait être en mesure de proposer un emploi de substitution aux 48 salariés, qui avaient préféré se faire licencier plutôt que d'être reclassés au sein du groupe Cadbury, dans des conditions de mobilité qu'ils n'estimaient pas satisfaisantes.

Après une formation de six à neuf mois, les salariés devraient pouvoir réintégrer le site de Fergersheim, reconverti par le repreneur.