«Instaurer un rendez-vous professionnel annuel pour chaque agent », « répondre sous trois mois aux agents souhaitant changer de filière professionnelle », « mettre en place des modes d'intéressement financiers à l'échelon des établissements », « donner du temps aux managers de terrain en supprimant leurs tâches les moins prioritaires », « déléguer à chaque établissement un budget pour la reconnaissance financière du travail des agents », « décentraliser le dialogue social », « adapter la formation aux besoin du terrain », « instaurer un parrainage des jeunes embauchés »... Voilà un échantillon de 18 chantiers annoncés par le Comité exécutif de la SNCF à 4 500 cheminots, réunis à Paris, le 23 octobre dernier.

Cette convention nationale avait pour objectif de faire la synthèse d'une vaste consultation interne, lancée six mois plus tôt, afin « d'enrichir le projet industriel 2003-2005 ».

Elle apporte aussi les premières réponses aux doléances des cheminots, parmi lesquelles un management de proximité pleinement responsabili- sé, plus d'écoute et de débat dans l'entreprise, des formations plus concrè- tes, un décloisonnement de la société ou encore une meilleure transmission des connaissances entre les générations.