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Les PMI ne sont pas prêtes à former leurs salariés en ligne

SANS | publié le : 17.12.2002 |

Selon une enquête de l'Ofem, l'Observatoire de la formation, de l'emploi et des métiers de la CCI de Paris, seules 2 % des PMI ont déjà utilisé la formation en ligne à distance.

Moins l'entreprise compte de salariés, plus elle rechigne à envoyer des collaborateurs en formation, par crainte de désorganiser toute sa structure. Partant de cette observation, le e-learning semble être la solution idéale pour les PMI. Et pourtant, son utilisation est quasiment inexistante, selon l'enquête menée par l'Ofem* (Observatoire de la formation, de l'emploi et des métiers), qui dépend de la chambre de commerce et d'industrie de Paris.

Un peu moins de 1 000 entreprises françaises de 11 secteurs industriels, comptant entre 1 et 500 salariés, ont été interrogées sur leurs pratiques en matière de formation en ligne à distance. Il ressort de l'étude que seulement 2 % d'entre elles recourent au e-learning. Par ailleurs, deux tiers de ces entreprises ne se disent pas prêtes à utiliser la e-formation.

Des PMI sous-équipées

Premier facteur de blocage : le sous-équipement informatique des PMI. Un peu plus de 20 % d'entre elles n'ont pas d'ordinateur et 32,5 % en possèdent un seul. Près du tiers n'ont pas d'accès à Internet. Il s'agit, bien entendu, des PMI aux effectifs les plus restreints. L'équipement s'améliore avec l'augmentation du nombre de salariés. Pour régler la question du matériel informatique, le Centre de formation industrielle, organisme de formation relevant de la CCI de Paris, a d'ailleurs décidé d'acheter des ordinateurs portables et de les prêter aux apprenants. Les PMI justifient également la non-utilisation de la e-formation par le coût d'investissement ou par une « rentabilité mal assurée ».

Les quelques entreprises interrogées qui utilisent le e-learning apprécient, avant tout, sa souplesse (83,9 %), loin devant l'individualisation de la formation (24,4 %) et la réalisation d'économies (8,3 %).

*Enquête réalisée en partenariat avec les chambres de commerce et d'industrie de Paris, Grenoble, Mulhouse, Arles et Valenciennes.

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