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Coup de frein dans le transport

SANS | publié le : 17.06.2003 |

Selon l'AFT-Iftim, organisme de formation des secteurs transport et logistique, la formation initiale se développe bien dans le domaine des transports, mais la formation continue recule.

Près de 164 000 personnes, dont 16 600 jeunes du CAP à bac + 6, ont bénéficié d'une formation professionnelle transport-logistique-tourisme en 2002, soit une progression de plus de 7 000 personnes par rapport à 2001, a annoncé l'AFT-Iftim, le 11 juin dernier.

16 600 jeunes ont bénéficié d'une formation initiale, soit par les filières de l'Education nationale (auxquelles l'AFT-Iftim apporte son assistance technique et pédagogique), soit par les écoles de l'AFT-Iftim (du CAP à bac + 5 et mastère logistique, 565 élèves fin 2001, contre 586 en 2002), soit par les centres de formation d'apprentis de l'AFT (1 924 jeunes en 2001, 1 975 en 2002).

« Efforts considérables »

Parallèlement, les formations initiales de conducteurs routiers, réalisées directement par l'AFT ou indirectement (Education nationale, Afpa ou autres centres agréés), ont progressé de près de 18 % (23 695 en 2002, contre 20 018 en 2001). L'AFT-Iftim a formé directement 11 696 conducteurs et a contribué indirectement à la formation de 9 200 conducteurs supplémentaires. « Les efforts des entreprises pour la formation de nouveaux conducteurs de marchandises ont considérablement augmenté, commente Bernard Prolongeau, président de l'AFT-Iftim. De moins de 7 000 en 1995, ces formations sont passées à 23 700 en 2002. »

Evolutions disparates

En revanche, face à ces bons résultats en formation initiale, la formation continue connaît des évolutions disparates. Positive pour la manutention et la logistique : plus 17 % de formés en 2002, 66 797 participants en formation continue, contre 42 749 en 2001. En net recul pour le transport : 65 195 stagiaires en 2002, contre 70 735 en 2001. « Cette diminution est principalement liée à l'échéancier de certaines formations obligatoires, notamment sur les matières dangereuses, et à l'effritement des actions de perfectionnement de responsables de PME et agents de maîtrise », commente Bernard Prolongeau.