Sur 3 000 salariés d'Ortec, 200 à 250 jouissent du statut d'expatriés dans une dizaine de pays. « En termes de prévoyance et de frais de santé, notre personnel expatrié n'est ni perdant ni gagnant par rapport aux autres salariés », affirme Michel Lasbleis, le DRH du groupe. Ainsi, ils bénéficient, eux aussi, de la couverture santé mise en place dans l'entreprise il y a sept ans, et des deux régimes de prévoyance ouvriers ou cadres. Seule différence : certains d'entre eux sont affiliés à la Caisse des Français de l'étranger, les autres sont pris en charge au premier euro par l'organisme assureur complémentaire.

Une situation que le DRH considère comme perfectible. « Nous voulons aller vers davantage de "clés en mains" pour cette population un peu spécifique. Ce sont, en général, des salariés plus jeunes dont les éventuels enfants ne sont pas encore en âge d'être concernés par les études supérieures. Nous souhaitons personnaliser leur couverture sans que cela revienne plus cher, ni à l'employeur, ni au salarié. Nous devons aussi tenir compte des particularités des pays d'accueil de nos expatriés. Les frais de santé sont parfois si élevés qu'il est impossible de raisonner en fonction des plafonds de la Sécurité sociale. Ailleurs, la législation nationale, comme en Italie, par exemple, considère que la prévoyance est une question d'ordre privé. Dans d'autres zones, la situation politique contraint à anticiper pour couvrir au maximum les risques lourds et disposer d'un système de rapatriement efficace. »

Evoqué depuis bientôt deux ans, le chantier de la prévoyance des expatriés n'est encore qu'à l'état de réflexion. « Nous n'avons pas encore bien avancé car d'autres priorités, notamment dans le domaine du recrutement pour accompagner notre croissance, ont émergé entre- temps. Mais nous tenons à aboutir. »

> Effectifs : 2 600 salariés en France, 1 400 à l'international.

> Chiffre d'affaires 2002 : 310 millions d'euros.