Deux ans après l'explosion de l'usine AZF, seules trois personnes sont encore poursuivies pour homicides et blessures involontaires. Ces mises en examen concernent le directeur de l'usine, un contremaître, tous deux salariés de l'usine Grande Paroisse, et un ouvrier d'une entreprise sous-traitante, soupçonné d'avoir involontairement déversé un produit chimique à l'origine de l'explosion. Les dix autres salariés mis en examen, en juin 2002, dont neuf du groupe Total, ont, le 5 septembre, bénéficié d'un non-lieu. Cette décision a été saluée par les avocats de Total, ainsi que par l'association "AZF-Mémoire et Solidarité", qui regroupe des salariés et anciens salariés du site de Toulouse. La piste de l'accident chimique dû à une accumulation de négligences reste privilégiée par les experts judiciaires. Elle est toujours contestée par le groupe pétrolier.