Le groupe Lagardère vient de rendre publics les résultats de ses dispositifs de reclassement.
Au lendemain de la signature d'un contrat de site pour le bassin de Romorantin (Loir-et-Cher), le groupe Lagardère a indiqué, le 9 décembre dernier, que 52 % des salariés de ses anciennes usines Matra avaient trouvé une « solution de reclassement de longue durée ».
A la suite de deux plans de sauvegarde de l'emploi (PSE), en octobre 2002 et en juin 2003, 1 241 personnes étaient entrées dans des dispositifs de reclassement. Au 30 novembre dernier, 79 % des salariés du premier PSE, et 43 % de ceux du second, avaient trouvé une solution.
La direction de Lagardère estime cette proportion « supérieure à celle [...] de la plupart des PSE de cette taille ». Moins triomphaliste, Pierre Bertoux, de la CGT, rappelle que les « solutions de longue durée » incluent aussi bien les CDD de plus de six mois, les promesses d'embauche, les projets de création d'entreprise, la formation qualifiante de longue durée, que les CDI, « qui concernent 176 personnes », soit 14 % des ex-salariés.