Les ressources humaines sont créatrices de valeur et, comme telles, doivent être gérées au plus juste. Les compétences et les connaissances constituent même, souvent, la plus grosse part de la valeur d'une entreprise, d'autant plus que la logique financière marque le pas.

Les milieux dirigeants sont donc sensibles - pour des raisons, certes, plus économiques qu'humanistes -, au fait que des salariés plus motivés contribuent aux résultats de l'entreprise et que la perte d'un salarié peut éventuellement coûter très cher.

Au titre des paramètres essentiels de cette gestion : l'identification des compétences clés et la fidélisation des talents. Pour cela, il est indispensable de prendre en compte les attentes de chacun, notamment dans le contexte des 35 heures, afin de parvenir à motiver les personnes à produire plus en un temps réduit.

Après avoir brossé le contexte économique et sociétal, Benjamin Chaminade expose les enjeux de cette fidélisation et propose de la planifier selon une logique en cinq temps : définition des responsabilités, diagnostic, préparation du management de la fidélisation, mise en oeuvre, évaluation. Un humanisme bien compris !

Benjamin Chaminade est expert dans les domaines de la fidélisation des salariés et du management des compétences.

Responsable de la branche développement et optimisation des ressources humaines d'un cabinet-conseil en redressement d'entreprise, il intervient dans le diagnostic des organisations et de leur capital humain.