L'avertissement de l'Institut national de recherche et de sécurité est solennel : « L'INRS attire l'attention des utilisateurs d'appareils de protection respiratoire antipoussières sur le très faible niveau de protection apporté par certains filtres dits "électrostatiques" (y compris de type P3), pourtant conformes aux normes européennes. »

Une dangerosité que l'INRS vient de mettre en évidence après avoir conduit une série de tests dans son centre de Lorraine. Ces appareils sont, notamment, massivement utilisés dans le bâtiment, l'industrie et l'artisanat.

L'INRS, qui a alerté les pouvoirs publics, recommande aux utilisateurs de s'assurer, auprès de leurs fournisseurs, de la qualité des filtres, et de les changer régulièrement. En cas d'incertitude, l'utilisation de filtres mécaniques, plus sûrs, est conseillée.