L'entreprise n'est pas seulement une communauté d'intérêts, c'est aussi une communauté humaine. A ce titre, on peut affirmer qu'à côté des fondamentaux économiques et financiers, il existe des fondamentaux culturels qui doivent être pris en compte dans tout business model. Ils déterminent, assez souvent, les fondamentaux économiques eux-mêmes. En tous cas, leur influence n'est jamais négligeable.

A une époque de fusions-acquisitions, ce truisme qui consiste à dire qu'on ne saurait faire abstraction des hommes pour réussir un projet économique est, plus que jamais, à rappeler, et peut même se révéler le secret d'une recherche de plus-value financière bien comprise.

Les auteurs, deux spécialistes des ressources humaines, proposent une méthode pour aborder cette "valeur humaine" d'autant plus indispensable que l'environnement est devenu incertain.

Le modèle proposé aborde l'entreprise sous l'angle de l'appartenance symbolique de la personne au collectif. C'est dire que la gestion des ressources humaines ne se fondera plus seulement sur la négociation des intérêts individuels ou catégoriels, mais sur l'évaluation de la place symbolique de chaque personne et de chaque catégorie de personnel. Cette notion d'appartenance au collectif étant entendue comme un besoin vital de l'être humain en tant qu'être social.

Une approche originale, à la jonction de la psychanalyse et de la stratégie.

Marc Lebailly est psychanalyste et a été directeur de recherche en anthropologie sociale.

Alain Simon a présidé un grand groupe de communication et un cabinet de ressources humaines.

Ils ont fondé ensemble un cabinet de conseil stratégique.