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Une évolution en demi-teinte

SANS | publié le : 31.08.2004 |

Même si elles sont plus présentes à des postes d'encadrement, la plupart des femmes continuent d'occuper des emploi peu qualifiés.

Au cours de la période 1992-2002, l'emploi féminin a été plus dynamique que l'emploi masculin. Pour autant, la ségrégation professionnelle entre les deux sexes n'a pas disparu, selon une enquête de la Dares, publiée dans son numéro Premières synthèses, de juillet dernier.

Hausse des effectifs féminins

En 2002, 10,8 millions de femmes occupaient un emploi contre 9,6 millions dix ans plus tôt, principalement dans les métiers des services. Une progression statistique qui a mécaniquement accru le nombre de femmes dans les métiers d'encadrement, et, particulièrement, dans le secteur des services, en plein essor. Elles représentaient, ainsi, en 2002, 39,6 % des métiers de cadres, contre 36,4 % en 1992. Parmi ceux enregistrant les plus fortes hausses d'effectifs féminins, la Dares note les métiers de cadres commerciaux et technico-commerciaux (+90 %), les formateurs et les recruteurs (+ 78 %), ainsi que les cadres administratifs, comptables et financiers (+ 65 %).

Cette nouvelle donne démographique n'a, toutefois, pas bouleversé le marché de l'emploi. Les métiers les plus féminisés relèvent encore presque tous du groupe des employés, donc des métiers peu qualifiés, avec, en tête, celui des agents d'entretien. Suivent les enseignants, les assistantes maternelles, les secrétaires et les employés administratifs de catégorie C de la fonction publique.