Evaluation des performances... Cette expression a le fâcheux inconvénient d'évoquer, pour les managers comme pour les salariés, un processus lourd, assorti d'entretiens souvent stressants et peu concluants, aussi bien au niveau du travail lui-même qu'à celui du déroulement des carrières.

Selon Robert Bacal, conseil et formateur en communication, la mauvaise réputation de l'évaluation professionnelle est liée au fait que les managers chargés de la mettre en oeuvre ne la considèrent que dans son effet rétroactif, plutôt que dans son aspect prospectif, et surtout proactif, comme un travail de planification conjointe des tâches et des objectifs.

Partant de ce constat, l'auteur veut montrer que le travail d'évaluation commence, en fait, bien en amont de l'action, par une communication claire, efficace et permanente avec les salariés, visant à établir un climat de collaboration sans chausse-trappes.

Il devrait en découler, dans l'idéal proposé par l'auteur, un travail de recueil, sur le long terme, d'informations et d'estimation des services du collaborateur, pour éviter le sondage ponctuel dont le risque est de se révéler partiel et partial.

Grâce, donc, à un planning précis et opérationnel, ainsi qu'à un rapport salarié-manager fondé, avant tout, sur la confiance et la collaboration, l'évaluation des performances peut devenir la clé d'un engagement réciproque des parties et fonctionner dans le sens de l'optimisation de la performance.