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L'actualité

Les conditions de départ et de retour restent à améliorer

L'actualité | publié le : 09.11.2004 | G. l. n.

Une vaste enquête auprès des expatriés souligne la faiblesse des politiques de mobilité internationale sur les plans de la préparation des missions et du retour.

L'expatrié type change lentement : c'est un homme dans 94 % des cas, il est marié, âgé de 30 à 49 ans et exerce des fonctions de management. Voilà le portrait qu'en dresse la 3e édition de l'enquête réalisée par Ernst & Young auprès de 1 750 collaborateurs de 27 groupes multinationaux.

Plus d'efficacité

Les principales motivations avancées par ces managers à l'international sont la possibilité d'occuper des fonctions plus intéressantes qu'en France, de saisir une opportunité de carrière, de rechercher un enrichissement sur le plan humain et sur le plan... financier. Les entreprises ont appris à devenir efficaces en matière administrative : 90 % des expatriés sont satisfaits de leur couverture sociale, et 80 % d'entre eux des procédures d'obtention de visas et de titres de séjour dans les pays d'accueil.

En revanche, des progrès restent à faire autour de la mission proprement dite, en particulier au moment de sa préparation : un expatrié sur trois n'a pu se faire une idée précise du pays d'accueil qu'une fois sur place, un sur quatre avait une vision irréaliste du poste proposé. Quant aux formations linguistiques et interculturelles, elles ne sont pas systématiques, loin de là. La famille, qui accompagne l'expatrié neuf fois sur dix, et dont l'équilibre est pourtant indispensable à la réussite de la mission, n'est pas mieux traitée, puisque généralement privée d'aide à l'adaptation et à la recherche d'emploi pour le conjoint.

Inquiétude du retour

Le retour reste le point noir. Un expatrié sur deux ignore le type de poste qui lui sera proposé après la mission, et 92 % d'entre eux craignent de se voir proposer un poste moins intéressant qu'à leur départ (70 % redoutant même de ne rien se voir offrir du tout). Ils sont de plus en plus nombreux à s'inquiéter, de façon générale, des conditions de leur retour (54 % contre 41 % lors de la dernière édition de l'enquête).

Auteur

  • G. l. n.