Les DRH, fâchés avec les chiffres ? Pas tant que ça. Il est vrai qu'à l'heure où ils sont censés être des business partners, mieux vaut qu'ils sachent - au même titre que les directeurs financiers ou commerciaux - jongler avec les ratios, indicateurs, et autres statistiques. Bref, tenir des tableaux de bord.

La demande, en la matière, se fait plus pressante. Ils doivent répondre, d'une part, aux obligations légales, notamment en matière d'égalité professionnelle, de responsabilité sociale, ou encore de prévention des risques..., et, d'autre part, contenter l'appétit des directions et des managers avides de mesurer la contribution de la fonction RH au business.

Les DRH doivent donc «vendre» leur fonction à la direction générale et au management, en démontrant sa valeur ajoutée, tout en pilotant leur propre stratégie. Il s'agit de passer du «simple» reporting RH à un véritable contrôle de gestion sociale. Nous sommes encore loin du compte. Il en va pourtant de la crédibilité de la fonction.