Les partenaires sociaux ont fixé, le 11 février dernier, le calendrier des négociations interprofessionnelles portant sur la pénibilité au travail, l'emploi des seniors, la convention de reclassement personnalisé et le télétravail. Selon Denis Gautier-Sauvagnac (Medef), chef de file de la délégation patronale, l'objectif est d'aboutir, sur chacun de ces thèmes, à des accords- cadres, déclinés ensuite par branches.

Sur la pénibilité, les syndicats et la partie patronale entreront dans le vif du sujet le 23 février, puis le 23 mars prochains. Cette négociation, découlant de la loi sur les retraites, s'annonce très serrée. Les négociateurs devront, en effet, se mettre d'accord sur la définition même de la pénibilité, laissant ensuite le soin aux branches de l'adapter en fonction de la typologie des métiers et des situations de travail.

L'autre «gros morceau» est, sans conteste, celui de l'emploi des seniors, sujet sur lequel les partenaires sociaux débattront les 10 mars et 8 avril. Il vise, comme l'exigent les objectifs européens et la réforme des retraites, à doper le taux d'activité des salariés de plus de 55 ans. L'emploi des salariés âgés se heurte au débat sur la pénibilité, les syndicats souhaitant que la reconnaissance des métiers pénibles débouche sur des départs anticipés.

Les discussions sur le télétravail, avec une première date de négociation prévue le 4 mai, et sur la convention de reclassement personnalisé (les 7 et 21 mars) pour les salariés victimes d'un licenciement économique paraissent moins problématiques.