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Le Plan se penche sur les entreprises qui restent

L'actualité | publié le : 26.04.2005 | Sandrine Franchet

Dans une étude publiée le 19 avril dernier, le commissariat général au Plan analyse les raisons qui poussent des PME industrielles à demeurer sur le territoire français.

Armor-Lux (vêtements), Christel (articles de cuisine), Gedimat (matériaux de construction), Smoby (jouets), Manitou (chariots élévateurs), Limagrain (agroalimentaire)... Toutes ces entreprises, plus une vingtaine d'autres, ont en commun d'avoir choisi de produire en France, et d'avoir été auditionnées par Jean-Louis Levet, chargé de mission auprès du Plan, entre novembre 2004 et mars 2005. Son rapport, publié le 19 avril dernier sous le titre «Ces entreprises qui décident de rester en France», dégage trois types de facteurs de localisation pour ces entreprises : les facteurs de pérennité (compétences du personnel local, stabilité de l'actionnariat...) ; les facteurs d'identité (origine régionale des fondateurs, ressources naturelles locales) ; et les facteurs liés à l'entrepreneur lui-même (attachement à un bassin d'emploi).

La menace du «tout-délocalisable»

Il pointe également la menace que constituerait, pour les PME, le nouveau mythe économique du «tout-délocalisable» : « Pression des grands donneurs d'ordres obsédés par les coûts, influence des marchés financiers focalisés sur le court terme, mode de l'externalisation lointaine d'un nombre croissant de groupes. » Il préconise, enfin, un recentrage de l'action de l'Etat sur les PME-PMI, aujourd'hui concentrée, d'une part, sur la création d'entreprise, et d'autre part, sur les grands groupes.

Auteur

  • Sandrine Franchet