Depuis juin, la société Koyo Steering Europe (KSE) utilise une application en ligne de Cegedim SRH pour simplifier l'administration de ses 4 000 salariés français. Cette filiale européenne du groupe japonais Koyo-Seiko, présente sur six sites en France, est spécialisée dans les systèmes de direction et les roulements à bille. Avec des conventions collectives multiples (cadres, non-cadres, métallurgie, convention interne...), quinze modes horaires par site (1 200 ouvriers sur 1 800 travaillent en 2/8, 300 de nuit, 300 le week-end), des statuts allant de l'intérim au stage, en passant par le CDD, KSE devait fédérer des profils variés. Ce que l'ancien système d'information ne permettait pas, en raison d'une certaine rigidité.

Après avoir consulté neuf prestataires informatiques, lors d'une vingtaine de réunions « qui se sont soldées par des dialogues de sourds », KSE a retenu Mercure Horizon de Cegedim SRH. Au 1er juin, les deux premiers modules d'administration de la paie et des activités étaient paramétrés et opérationnels. La saisie des horaires, congés payés, RTT et absences a pu être décentralisée. Une heure de formation aura suffi à 200 responsables d'équipe, assistants et managers pour s'approprier la saisie de données via cet outil. La paie est calculée en temps réel, tout au long du mois, avec possibilité de rectifier les informations saisies autant de fois que nécessaire. L'application précédente se bloquait au-delà de deux tentatives. Certains envois de courrier (formulaires de Sécurité sociale, arrêts maladie) ont été automatisés. En plus de son coût relativement faible, selon KSE, l'application entièrement hébergée en mode ASP par Cegedim SRH devrait augmenter la productivité de l'entreprise. « Par rapport au prestataire antérieur, le coût de gestion des paies a diminué de 15 % », se réjouit Jean-Charles Remandet, le DRH de cette société. Il évalue à un an le temps d'amortissement de l'outil.

Au-delà de l'économie, « ce système déchargera le département RH de tâches à faible valeur ajoutée. Il transformera la gestion du personnel en analyse du turn-over, de l'absentéisme, d'un surcroît temporaire d'activité ou d'une mauvaise ambiance de travail. Aujourd'hui, 22 personnes administrent le personnel de nos six sites. Dix d'entre elles seront reclassées au sein de l'entreprise ».

D'ici à la fin de l'année, trois modules de «reporting», de gestion prévisionnelle des carrières et de la masse salariale compléteront les deux modules déjà installés. Dans la gestion de ses salariés comme dans son offre de systèmes de direction, l'équipementier nippon prouve sa volonté de s'adapter aux spécificités françaises.