Simultanément, 21 ateliers techniques se sont déroulés : sur la VAE, le CIF, les jeux en formation, l'alternance, ou la compétence. Mais l'université de la formation a également permis aux partenaires sociaux et aux pouvoirs publics en charge de la question de la formation de s'exprimer.

Ainsi, Pierre Le Douaron, de la DGEFP, a rappelé combien la réforme en cours était symbolisée par la fin de la connexion entre financement et dispositif de formation : « Le 0,5 % professionnalisation ne sert plus à financer exclusivement les formations par alternance, mais les priorités de la branche. De plus, le salarié est mis au centre du jeu ; or, les Opca ne se sont pas encore structurés pour y répondre en termes de gestion ni d'information. Il faudrait que les partenaires sociaux ouvrent le chantier de la définition des missions des Opca. » Une analyse de la rupture reprise par Jean-Claude Quentin, de FO : « Les chantiers de la personnalisation et de la professionnalisation en formation sont encore à construire, notamment au travers du DIF, qui est une rupture entre le droit unilatéral de l'employeur dans le plan de formation et celui du salarié sur le CIF. L'intérêt est que cette nouveauté pousse à la relance du dialogue social. »

Sur la question du financement du DIF, celui-ci a estimé qu'il fallait redonner son sens à l'idée de fonds d'assurance formation jouant le rôle d'amortisseur des à-coups financiers auprès des PME : « Les Opca doivent proposer un service financier aux entreprises, notamment les plus petites, pour prévenir les risques financiers. » Une idée actuellement travaillée par les Agefos-PME et les Opcareg.