L'IBLF (International Business Leaders Forum), organisation non lucrative parrainée par le prince de Galles, vise à promouvoir les actions «sociales» que mènent les entreprises internationales au travers d'une série de programmes. En mars dernier, un rapport de 26 pages pointait du doigt le rôle que pouvait avoir les entreprises dans la prise en charge de la santé de leurs salariés. Le rapport présente des pratiques d'entreprise. Au Mexique, où l'obésité est un véritable problème de santé publique, le groupe Volkswagen fait en sorte d'aider ses salariés à modifier leur mode de vie grâce à des menus équilibrés dans les cantines, et leur propose des examens médicaux réguliers. Les laboratoires pharmaceutiques GlaxoSmithKline offrent des services pour prendre en charge, en toute confidentialité, les salariés en dépression, qui s'absentent 7,5 fois plus que leurs collègues. Le groupe Lafarge, quant à lui, a mis en place un programme de prévention et de soins contre le sida pour ses salariés africains et leurs familles. De l'art de conjuguer «responsabilité sociale» et productivité, quitte à empiéter sur la sphère privée.
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