Pas de difficultés majeures à signaler. Les craintes qui s'étaient emparées des entreprises il y a un an à propos des conséquences de la réforme de l'assurance maladie sont retombées. La mise en oeuvre, depuis le 1er janvier dernier, des dispositions du décret précisant le cahier des charges des contrats responsables s'est déroulée sans heurts. L'enjeu était de taille puisqu'il s'agissait de conserver le bénéfice des exonérations sociales et fiscales. Il est vrai que la majorité des régimes existants étaient déjà «responsables». Reste, à compter du 1er juillet prochain, à intégrer la prise en charge par les complémentaires santé d'au moins deux prestations de prévention. Ce qui, a priori, ne devrait pas non plus poser de problème.

Les entreprises et les acteurs de la protection sociale complémentaire ont fait un gros effort en matière de communication afin de sensibiliser les salariés sur le respect du parcours de soins, pivot de la réforme. Un travail lourd, mais qui porte ses fruits. Les entreprises et les partenaires sociaux ont également toiletté leurs régimes pour limiter les augmentations de tarifs en jouant sur une diminution des garanties et sur une hausse des cotisations. Eh oui, la chasse au gaspillage est ouverte et, dans ce cadre, la lutte contre les arrêts de travail injustifiés s'intensifie et les contre-visites se banalisent.

Reste une grande interrogation : quid des régimes facultatifs, qui ne seront plus exonérés de charges sociales à compter du 1er juillet 2008 ?