George Siemens, un professeur canadien, se trouve être à l'origine d'une théorie de la transmission des savoirs à l'ère digitale : le connectivisme. L'auteur part du principe que l'apprentissage repose, avant tout, sur les liens et les échanges entre les personnes. L'Internet venant démultiplier les possibilités d'interactions et les accès à des connaissances multiformes. Le behaviorisme, le cognitivisme ou encore le constructivisme ne parviennent pas, selon lui, à appréhender ces phénomènes. Or, la capacité à savoir identifier sur l'Internet des réseaux de personnes, à s'impliquer dans des communautés d'échange et à accéder aux bonnes sources d'information lui apparaît comme une compétence clé. Le caractère de plus en plus éphémère de la connaissance participe à alimenter cette théorie qui soutient la nécessité de maintenir et d'enrichir en permanence ses connexions dans un cadre en perpétuelle évolution. Le caractère «objectif» des connaissances pouvant être remis en cause aussi vite qu'elles sont apparues sur le réseau. Le site dédié au connectivisme renvoie sur «elearnspace», un autre site où l'auteur décrypte les différentes approches de la transmission des savoirs à l'heure du numérique.
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