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LE MONDE EN BREF

L'actualité | LE MONDE EN BREF | publié le : 29.08.2006 |

GRANDE-BRETAGNE

Les salariés victimes de la mondialisation

Les salariés britanniques sont plus menacés par la mondialisation que leurs homologues des autres pays de l'Union européenne, selon un rapport publié le 24 août par la fédération des syndicats britanniques TUC.

Selon cette étude, ils le doivent notamment au grand nombre de multinationales implantées en Grande-Bretagne, et qui délocalisent facilement. Facteur aggravant : la stratégie «typique» de réduction au minimum des investissements des entreprises dans le domaine de la formation professionnelle.

Le TUC demande à Tony Blair le financement, par les entreprises qui délocalisent, de fonds qui assureraient pendant deux ans 70 % de leur rémunération aux salariés mis au chômage au Royaume-Uni par leur faute. Il plaide aussi pour une meilleure formation des salariés âgés et/ou peu qualifiés.

Autriche 40 000 auxiliaires «au noir» pour les personnes âgées

L'emploi «au noir», plus ou moins toléré, de quelque 40 000 Européens de l'Est, aides à domicile des personnes âgées, provoque un débat enflammé en Autriche à six semaines des élections législatives.

Cet été, l'inspection du travail a commencé à sanctionner ces auxiliaires de vie, souvent de jeunes Tchèques ou Slovaques, provoquant la panique dans de nombreuses familles. Le ministère de l'Economie a dû demander l'arrêt des poursuites. Les maisons de retraite surchargées et la faible allocation de dépendance expliquent le nombre de ces aides, payées 50 euros par jour avec le gîte et le couvert, mais illégalement et sans couverture sociale. Leur régularisation, plébiscitée par 70 % de la population, pose un problème de taille : ces personnes échappent aux restrictions de la libre circulation des travailleurs, mais elles devraient gagner au minimum 1 500 euros brut.

Etats-Unis 6 300 départs anticipés chez Delphi

6 300 salariés de l'équipementier Delphi ont accepté un plan de départs anticipés, dans le cadre de la restructuration de cette ancienne filiale de General Motors. Les indemnités de départ, de 35 000 à 140 000 dollars, seront en partie financées par GM. Les départs concernent des ouvriers affiliés au syndicat IUE-CWA. Un accord similaire avait été conclu en mars entre Delphi, GM et le syndicat majoritaire UAW, portant sur 24 000 salariés.