En Belgique, le cabinet-conseil en RH SD Worx annonce que seules 31 % des 175 entreprises interrogées dans son sondage, lancé en juin dernier, déclaraient que leur stratégie se traduisait dans leur politique de rémunération ; 43 % estimaient même ne pas projeter de mettre en place une politique de rémunération stratégique. L'enquête alimente les 39 pages de ce 15e dossier de Scoop sur l'homme et le travail, le trimestriel on line que diffuse SD Worx depuis quatre ans. Intitulé «Reward», le dossier met l'accent sur les analyses des consultants internes du sondage maison sur les politiques de rémunération. Le tout en publiant les tribunes et interviews de certains DRH qui confessent que la rémunération est avant tout un levier de paix sociale. Les praticiens veulent, et craignent tout à la fois, aller plus loin dans l'individualisation. Outre les directions, 3 225 salariés ont également répondu à ce sondage : 36 % d'entre eux remettent en cause l'équité interne des rémunérations, tandis que 30 % affirment ne pas savoir comment se détermine leur salaire. Au niveau rémunération globale, le dossier révèle que les cadres considèrent que les portable, connexion Internet, GPS, téléphone, assistant personnel de l'entreprise, qu'ils utilisent également à titre personnel, ne font pas partie de la rémunération globale. Pour eux, ce sont des avantages logiques inhérents à leur travail. En septembre 2006, le dossier de «Scoop» portait sur la diversité.
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