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Un Trophée pour France Télécom

L'actualité | publié le : 28.10.2008 |

Pour sa 4e édition, le Trophée social des Télécoms, coorganisé par Novalis et Unetel-RST, en partenariat avec Entreprise & Carrières, a récompensé deux entreprises de la branche, France Télécom et Neo Telecom.

L'humeur était à la fête, ce 23 octobre, dans les Salons du Louvre, à Paris. La branche des télécoms fêtait ses 10 ans et remettait le Trophée social des télécoms qui récompense, tous les deux ans, les entreprises du secteur dotées d'une politique RH innovante.

Pour cette quatrième édition, le jury, composé de personnalités du monde économique, social et des télécoms, et coprésidé par Bruno Pasquier, directeur général de Novalis, et par Jean-Pierre Poisson, président d'Unetel-RST, les deux entités organisatrices de ce prix, dont Entreprise & Carrières est partenaire, a eu fort à faire.

« Tous les dossiers avaient en commun de présenter une action ayant comme finalité le partage de la culture d'entreprise. Qu'il s'agisse d'organisation, de management ou bien d'outils RH, les dossiers contenaient diverses approches visant à fidéliser et à motiver les collaborateurs », a souligné Bruno Pasquier. Un enjeu de taille pour ces entreprises, à la moyenne d'âge peu élevée, évoluant dans un environnement hautement concurrentiel et enregistrant un taux de turn-over proche des 20 %.

Parcours de professionnalisation

Le trophée 2008 est revenu à France Télécom pour son «parcours de professionnalisation Licence Pro Expert IP». « Nous avons apprécié son caractère innovant, sa dimension collective, l'implication de l'équipe en charge du dispositif et, enfin, son potentiel pour l'avenir », énumère le directeur général de Novalis.

Le projet est d'envergure. Lancé en septembre 2005, il consiste à proposer aux techniciens réseaux de l'opérateur un parcours de formation mêlant huit semaines de présentiel et deux heures par jour de e-learning pour l'obtention d'une licence, un diplôme bac + 3 reconnu par l'Education nationale.

L'innovation ne se limite pas à la construction même des contenus adaptés aux contraintes opérationnelles des stagiaires. Elle s'illustre aussi par la variété des acteurs en présence puisque ce diplôme est le fruit d'un partenariat entre une école d'ingénieurs (Télécom Lille), une université (Lille-1), un organisme de formation continue (Learning Tree) et une entreprise.

Nouvelles licences

« Depuis son lancement, 17 sessions concernant 368 salariés ont été ou sont mises en place. Elles ont mobilisé 129 dossiers de VAE », se félicite Arnaud Hadida, responsable du projet. Depuis, le concept a été décliné pour de nouvelles licences et a été élargi à d'autres publics, comme les salariés de Bouygues, de SFR, de Spie ou d'EDF.

Plus de visibilité pour plus de motivation

L'intérêt ? « Construire un parcours qui dépasse le strict cadre du plan annuel de formation puisqu'il propose au collaborateur une évolution de carrière pouvant l'amener jusqu'au niveau cadre. Plus de visibilité pour plus de motivation », synthétise Arnaud Hadida. Et toutes les tranches d'âge sont concernées : 29 % des techniciens suivis ont moins de 30 ans, 35 % ont moins de 50 ans. Le plus âgé affiche 53 printemps.

Neo Telecom, prix spécial du jury

Neo Telecom, opérateur de fibre optique et service réseaux, a conquis le jury pour sa politique d'épargne salariale. L'entreprise propose, en effet, depuis cinq ans, un plan d'intéressement et un plan d'épargne entreprise (PEE). Rien de très original, si ce n'est le contexte et la démarche dans lesquels ces dispositifs ont pris forme.

En 2003, après avoir été filiale d'un opérateur américain, la société est rachetée par deux de ses cadres, Florian Du Boys et Didier Soucheyre. L'endettement est alors égal à deux fois le chiffre d'affaires, l'effectif, réduit à la portion congrue, se limite à 8 personnes. « Il fallait une solution pour motiver les salariés ayant fait le choix de rester parmi nous », explique Didier Soucheyre, le président.

Les associés décident alors de les intéresser à la performance de l'entreprise. Les éléments retenus pour le calcul : l'excédent brut d'exploitation, car directement lié aux résultats. Le tout abondé à 100 % quand les sommes sont placées sur le PEE. La fidélité a payé. En moyenne, l'épargne salariale annuelle représente quatre mois de salaires dans cette entreprise qui affiche une croissance de 40 % depuis 2003 et un effectif de 30 collaborateurs.