Le 26 janvier a été une journée noire pour l'emploi, avec l'annonce de 70 000 suppressions de poste aux Etats-Unis et en Europe. Et les annonces de dégraissage ne sont pas près de cesser. Certaines entreprises, afin d'éviter ou de limiter les licenciements secs, ouvrent des guichets de départs volontaires. Une manière de restructurer «en douceur».

Mais, en cette période de marasme économique et de plans sociaux en chaîne, le moins que l'on puisse dire est que les candidats ne se précipitent pas vers la sortie. Pourtant, les DRH n'ont pas lésiné sur les moyens, ils ont mis sur la table des enveloppes conséquentes, ainsi que toute une panoplie de dispositifs pour aider les volontaires à rebondir (congé de mobilité ; aides à la formation ou à la création d'entreprise ; cellule d'accompagnement ; forum emploi ; commission de suivi...).

Si tout cela s'avère insuffisant, on ne connaît que trop la phase suivante : les ruptures, cette fois subies, c'est-à-dire les licenciements secs. Avec les risques encourus, à savoir la détérioration du climat social et la démotivation des «survivants».