M.-C. Bureau, M. Perrenoud et R. Shapiro, Septentrion, 194 pages, 20 euros.

Etre artiste était autrefois une vocation et un destin. C'était aussi mener une vie de bohème et refuser de se plier aux contraintes du salariat. Les temps ont changé et, statut d'intermittent ou nom, l'artiste vit de plus en plus rarement de son art. Nombreux sont ceux qui travaillent à la SNCF, à EDF ou dans d'autres types d'entreprise, à temps partiel ou à temps plein. Certains ne sont artistes que le week-end ou pendant les vacances, tandis que d'autres enchaînent leurs 35 heures hebdomadaires le jour avec leurs activités d'artiste en soirée. Ils choisissent d'exercer plutôt dans les secteurs de la formation, de la médiation ou du travail social. Des profils de moins en moins marginaux...