La manie de l'espionnage
Le quotidien Handesblatt rapportait, le 20 mai, les propos de la cellule chargée de la sécurité chez Deutsche Telekom, qui aurait espionné une candidate à un poste à responsabilité, révélant sa vie privée, notamment sexuelle. Cette cellule a été dissoute en 2007. Selon un porte-parole de l'entreprise qui répondait à l'AFP, Deutsche Telekom n'a jamais commandité ce rapport. Toutefois, l'Allemagne connaît d'autres cas d'entreprises intrusives, entre autres Deutsche Bahn, qui a surveillé ses salariés pour trouver d'éventuels cas de corruption ; et, plus récemment, Lidl, qui a reconnu récolter des données sur la santé de ses salariés. Selon un expert allemand, ces dérives seraient le fait de cellules de sécurité qui échapperaient à tout contrôle.
Pas de restriction d'immigration
Contrairement à ce qui avait été envisagé face à la montée du chômage, le gouvernement suisse a renoncé à restreindre temporairement l'immigration de demandeurs d'emploi européens. Une clause de sauvegarde prévue par l'accord sur la libre circulation des personnes lui permet, en effet, de réintroduire, si le pays en éprouve le besoin, des contingents d'immigration pour une durée limitée, sans crainte de mesures de rétorsion de la part de l'UE.
