Selon Right Management, qui a enquêté auprès de 1 500 DRH dans 28 pays, en 2008, 58 % des entreprises interrogées disposent d'une politique de licenciement officielle écrite.

Concernant les pratiques d'indemnisation de ces licenciements, elles varient, bien évidemment, d'une région du monde à l'autre, au gré des législations. Ainsi, aux Etats-Unis, 54 % des entreprises n'ont pas de conditions minimales, alors qu'en Europe, ce nombre chute à 32 %, et en Asie, à 34 %.

Les prestations incluses dans les indemnités de licenciement présentent, elles aussi, des disparités. Une majorité d'employeurs (71 %) proposent des services de reclassement, tel l'outplacement - une prestation assurée par le cabinet Right Management. Une solution motivée par diverses raisons : selon l'enquête, ce serait un « envoi de signaux positifs aux salariés restants » pour 69 % des DRH interrogés. Pour 67 % des employeurs, cela « permet d'acquérir des compétences nécessaires pour démarrer une nouvelle carrière ».

Right Management souligne, par ailleurs, qu'en temps de crise, à l'heure où attirer les talents devient déterminant, « le package de licenciement doit être considéré autrement que par le passé », il serait devenu une « sorte d'indemnité d'attente », voire « une manière d'entretenir les relations » en attendant la reprise...