Cent onze responsables formation ont répondu à une étude menée par Advancia-Négocia (écoles de la CCI de Paris), le Garf (Groupement des acteurs et des responsables de formation en entreprise) et l'Ofem (Observatoire de la formation de l'emploi et des métiers de la CCI de Paris) sur leurs désirs et propensions à expérimenter de nouvelles approches pédagogiques.

Résultats ? 70 % des interrogés sont plutôt partants. Mais toutes les nouveautés ne se valent pas : les pro-innovations sont prêts à expérimenter les groupes d'échange de bonnes pratiques entre salariés ou le coaching d'équipe, mais pas la formation par les clients ou l'autodéfinition par les salariés des objectifs et contenus de formation (les résultats, présentés le 17 novembre, sont détaillés dans le tableau ci-dessous).

Quoi qu'il en soit, il faut prendre ces résultats avec des pincettes. Car seuls 111 responsables formation sur 4 470 ont répondu : 72 % d'entre eux travaillent dans des entreprises de plus de 500 salariés, dont le siège social est basé à Paris (81,1 % des cas) ; 83 % ont des budgets formation d'au moins 1,5 % de la masse salariale, et 49,5 % d'entre eux ont même des budgets de plus de 2,5 % de la masse salariale ; 94,6 % de ces entreprises établissent un plan de formation, et près de la moitié disposent d'un accord organisant la formation. Les répondants sont donc particulièrement actifs, voire pro-actifs en la matière.