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Satisfecit pour la gestion paritaire

L'actualité | publié le : 19.01.2010 |

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Satisfecit pour la gestion paritaire

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87 % des actifs souhaitent le maintien d'une gestion paritaire de la formation professionnelle, mais seuls 34 % déclarent savoir ce que c'est exactement, affirme un sondage de l'Opca Fafiec.

Quel est votre avis sur la formation professionnelle et sur la gestion paritaire dans ce domaine ? En octobre 2009, l'Opca Fafiec a posé une série de questions autour de ce thème à 1 114 salariés (de tous secteurs et pas uniquement du Fafiec) et vient de nous adresser les réponses : 81 % des actifs ayant suivi une formation au cours des trois dernières années (soit 57 % du panel) la qualifient d'« utile » ; 32 % l'estimant même « très utile ». A 81 % également, ces actifs expriment une opinion globale positive à l'égard de la formation professionnelle, notamment parmi les ouvriers (84 %) et les personnes ayant entre deux et cinq ans d'ancienneté dans leur entreprise (86 %). A l'inverse, 29 % des chômeurs (contre 19 % en moyenne) en ont une mauvaise opinion.

Une gestion appréciée

Sur l'aspect dialogue social et gestion paritaire en matière de formation professionnelle, c'est également un satisfecit : 87 % des actifs interrogés souhaitent le maintien d'une telle gestion, ce score atteignant 94 % auprès des plus de 50 ans. Selon ces répondants, le dialogue social et la gestion paritaire en matière de formation professionnelle permettent l'évolution professionnelle du salarié dans son entreprise (81 %) ; l'amélioration de la pérennité des emplois et des entreprises en anticipant leurs évolutions (76 %) ; l'amélioration de l'éthique des entreprises (70 %) ; l'insertion professionnelle des jeunes, des seniors ou des chômeurs (68 %)...

Dialogue favorisé

D'ailleurs, globalement, les actifs valorisent le dialogue social et la gestion paritaire. Ils estiment qu'ils favorisent le dialogue entre les représentants des employeurs et des salariés (86 %), qu'ils leur permettent une meilleure compréhension mutuelle (84 %) et qu'ils représentent un mode de gestion efficace (80 %)... ; 79 % vont même jusqu'à déclarer qu'ils créent une forte implication des salariés dans la gestion de leur entreprise ; 76 %, qu'ils permettent de définir une stratégie partagée par tous ; et 74 %, qu'ils favorisent la stabilité économique des entreprises y recourant ainsi que leur compétitivité et la pérennité de leurs emplois.

Pourtant, ces actifs savent que ce n'est pas un long fleuve tranquille : seuls 31 % d'entre eux estiment « bon » le dialogue social en France, et 42 %, dans leur entreprise.

Bilan : à 94 %, les actifs interrogés souhaitent le développement du dialogue social et de la gestion paritaire (dont 47 % de « tout à fait ») ; mais, à 92 %, ils estiment qu'il est nécessaire d'en moderniser le fonctionnement (dont 33 % de « tout à fait »).

Reste que cette déclaration d'amour mesurée des Français envers le paritarisme laisse dubitatif dans la mesure où seules 5 % des personnes interrogées avouent connaître « très bien » les principes du dialogue social et de la gestion paritaire ; 29 %, « assez bien » ; 44 %, « assez mal », et 22 %, « très mal ». Un tiers des personnes semblent donc à peu près à l'aise avec les principes et le fonctionnement du paritarisme. La connaissance précise et technique est cependant rare.

Dès lors, quelle est la raison de ce taux de satisfaction et d'un souhait de développement si forts ? Sans doute qu'à défaut d'autre chose qui ferait ses preuves, mieux vaut s'y accrocher et dire que ça vaut quand même le coup.