Directeur de la communication et « knowledge management chief officer » chez Valoris, société de conseil et d'ingénierie en systèmes d'information.

« Nous allons être introduits en Bourse fin juin 2000. Depuis deux ans, nous veillons donc à augmenter notre valeur, en développant notre capital immatériel. Nous devons notamment renforcer trois points : notre notoriété, nos systèmes d'information et nos relations avec les clients. Pour ce dernier aspect, nous avons par exemple décidé de nous occuper plus particulièrement de 23 grands comptes. Nous allons apprendre à mieux les connaître et à les fidéliser. La valeur de notre entreprise est aussi liée aux hommes qui la composent. Nous avons donc consigné, sur un intranet, toutes leurs compétences. À l'occasion d'un projet, il est ainsi plus facile de constituer une équipe qualifiée, avec les spécialistes adéquats. Enfin, nous avons constitué une base de connaissances avec des newsletters, des rapports, des fiches techniques ou des descriptions de procédure. »

Directeur de l'offre « applied knowledge management » chez Cap Gemini, SSII.

« De manière générale, les entreprises attendent du “knowledge management” – ou management de la connaissance – un bénéfice collectif : partager des connaissances communes permet aux salariés de mieux travailler ensemble et de la même manière. C'est pour cela que le knowledge management est utilisé par des grandes entreprises, qui comptent de nombreux collaborateurs répartis dans des pays différents. Chez Cap Gemini, nous avons par exemple mis en place un serveur knowledge, baptisé Galaxy, il y a quatre ans. Les 40 000 salariés du groupe, répartis dans 10 pays, ont directement accès à cette base de données constituée à partir de leurs propres expériences et réalisations. On y trouve également des informations financières sur le groupe, sur les méthodes de l'entreprise… Les salariés peuvent ainsi être tenus au courant de tout ce qui a déjà été réalisé et expérimenté.

Un tel outil permet de réduire le temps de réponse à un appel d'offres, de connaître l'état d'avancement d'un projet, de retrouver des références de traitement de dossiers antérieurs… »