Une alternative au licenciement : la réduction des heures de travail. » Le New York Times souligne une grande tendance chez les employeurs américains : le recours au chômage partiel (furlough, selon un terme en vogue), le temps de laisser passer la crise. Comme dans les années 30, quand le céréalier Kellogg’s imposait sa semaine de trente heures… Des créatifs des agences de pub new-yorkaises aux fonctionnaires municipaux d’Atlanta, nombreux sont les salariés à pratiquer aujourd’hui la semaine de quatre, voire de trois jours. Selon le Census Bureau, ils sont 6,9 millions à travailler à temps partiel en raison du climat économique. Deux fois plus qu’il y a deux ans. La réduction du temps de travail est souvent calculée de manière à conserver aux employés leurs avantages sociaux. Dans quelques États, ils ont droit aux allocations chômage pour compenser partiellement la perte de salaire.