Malgré la crise, la pénurie de commerciaux sévit toujours dans l’Hexagone. Le Groupe Chèque Déjeuner n’y échappe pas. « On a d’autant plus de difficultés que nos volumes d’embauche sont importants, de l’ordre de 150 personnes en trois ans », précise Katia Maris, responsable du recrutement.

Soucieux de diversifier ses canaux d’embauche, le groupe s’est doté d’un institut de professionnalisation. Une structure commune à ses quatre filiales (Chèque Déjeuner, Cadhoc, Chèque Lire et Chèque Domicile) qui vient d’ouvrir ses portes. Très modestement pour l’instant, la première promo ne compte que 9 jeunes, tous chômeurs, titulaires d’un bac+2. Jusqu’en juin, ils vont alterner cours théoriques, dispensés par un prestataire, et mise en pratique dans les filiales. Avec l’objectif d’intégrer l’une des entités de la maison.

Un ballon d’essai que le groupe entend transformer et démultiplier. La Scop ambitionne d’élargir rapidement l’institut à de nouveaux métiers, tels que l’informatique ou la comptabilité. Mais aussi à de nouveaux publics. « On vise, à terme, d’autres profils, comme des seniors ou des salariés en reconversion professionnelle », souligne Katia Maris.